Histoire de ponctuation
Un homme riche était au plus mal. Il prit un papier et un stylo pour écrire ses dernières volontés.
« Je laisse mes biens à ma soeur non à mon neveu jamais sera payé le compte du tailleur rien aux pauvres. »
Mais le mourant passa l'arme à gauche avant de pouvoir achever la ponctuation de son billet. À qui laissait-il sa fortune ?
Son neveu décide de la ponctuation suivante :
"Je laisse mes biens à ma soeur ? Non! A mon neveu. Jamais sera payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres."
Mais la soeur n'est pas d'accord. Elle ponctuerait le mot de la sorte :
"Je laisse mes biens à ma soeur. Non à mon neveu. Jamais sera payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres."
Le tailleur demande la copie de l'original et ponctue à sa manière :
"Je laisse mes biens à ma soeur ? Non à Mon neveu ? Jamais ! Sera payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres."
Là-dessus, les gueux de la ville entrent dans la maison et s'emparent du billet. Ils proposent leur version :
"Je laisse mes biens à ma soeur ? Non à Mon neveu ? Jamais ! Sera payé le compte du tailleur ? Rien. Aux pauvres."
Ainsi va la vie : elle nous propose une version de l'existence sans point ni virgule, c'est à nous de la ponctuer... et c'est cette ponctuation qui fera toute la différence.
"Entre le point d'exclamation de la vie et le point d'interrogation de la mort : tout n'est que ponctuation."
Tristan Maya
« Je laisse mes biens à ma soeur non à mon neveu jamais sera payé le compte du tailleur rien aux pauvres. »
Mais le mourant passa l'arme à gauche avant de pouvoir achever la ponctuation de son billet. À qui laissait-il sa fortune ?
Son neveu décide de la ponctuation suivante :
"Je laisse mes biens à ma soeur ? Non! A mon neveu. Jamais sera payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres."
Mais la soeur n'est pas d'accord. Elle ponctuerait le mot de la sorte :
"Je laisse mes biens à ma soeur. Non à mon neveu. Jamais sera payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres."
Le tailleur demande la copie de l'original et ponctue à sa manière :
"Je laisse mes biens à ma soeur ? Non à Mon neveu ? Jamais ! Sera payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres."
Là-dessus, les gueux de la ville entrent dans la maison et s'emparent du billet. Ils proposent leur version :
"Je laisse mes biens à ma soeur ? Non à Mon neveu ? Jamais ! Sera payé le compte du tailleur ? Rien. Aux pauvres."
Ainsi va la vie : elle nous propose une version de l'existence sans point ni virgule, c'est à nous de la ponctuer... et c'est cette ponctuation qui fera toute la différence.
"Entre le point d'exclamation de la vie et le point d'interrogation de la mort : tout n'est que ponctuation."
Tristan Maya
4 Reactions:
At 12:02 PM, Anonymous said…
naqcha :)
c'est vrai que la vie tient à un fil ou plutôt à un point ;-)
At 12:28 PM, Abdou said…
J'applaudis
Bravo
At 12:28 PM, Abdou said…
J'applaudis
Bravo
At 11:18 AM, lamiss ibrahim said…
I definitely love this site.
http://prokr.inube.com/
https://www.docdroid.net/NGHQuvv/shrkat-nkl-athath-oaafsh-bbryd.docx
https://broker5577.wixsite.com/prokr/blog/
https://www.prokr.net/ksa/jeddah-water-leaks-detection-isolate-companies/
Post a Comment
<< Home